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Créé le : 30/10/2008 23:07
Modifié : 29/08/2009 13:12

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OUSTAZ ALIOU BA

06/12/2008 22:01

OUSTAZ ALIOU BA


Il y a plus de 6 milliards d'individus sur la planète terre. Parmi lesquels, les 2/6 sont des musulmans. Au sein des ces derniers, on compte beaucoup de Soufis dont la Tidjanya est sans doute, la branche la plus forte et la plus importante de par son effectif et son assiduité dans la pratique. Dans cette confrérie, la crème constituée de Mouhaddams se charge d'éclairer la voie aux fidèles en explicitant le sens des versets du Coran ainsi que les livres fondamentaux de la Tarikha. OUSTAZ ALIOU BA fait partie incontestablement de cette élite. C'est sans nul doute l'un des plus grands Haarif Billah du monde musulman. Sa manière d'interconnecter et d'interpréter les versets est unique et inimitable. La compréhension qu'il a des livres sacrés de la Tarikha est plus que phénoménale. C'est un pédagogue hors du commun, vraiment une perle rare de nos jours. Sans exagérer, je peux vous dire qu'il a traité tous les sujets polémiques de l'Islam et de la Tarikha. Le contenu des fichiers ci-dessous en est une parfaite illustration.






La Tidjaniya de Fez à Tivaouane

08/12/2008 13:18

La Tidjaniya de Fez à Tivaouane


La Tarikha Tidjane : Une Voie Soufie qui méne vers le Createur

A l’ occasion de la célébration du Maouloud, Le Messager vous propose un voyage initiatique à travers les méandres de la Tidjania. Nous allons d’abord parler de la voie avant d’évoquer le fondateur Cheikh Ahmed Tidjane Cherif (RTAA), El hadji Omar Tall, El Hadji Ibrahima Niass et boucler la boucle par El Hadji Malick Sy l’un des piliers de La Tidjania au Sénégal.
La Tidianya est une voie d’origine maghrébine, qui a pour fondateur Seydina Cheikh Ahmed Tidiani, né en Algérie en 1737 et décédé à Fès en 1815.
La Tidianya est l’une des dernières voies soufies à faire leur apparition. Pour mieux comprendre cette confrérie, il faudra toujours prendre en compte un fait : les tidianes croient au caractère spécifique de leur voie. Ils fondent cette croyance sur une similitude et une comparaison. Les musulmans voient en l’Islam la dernière religion révélée et la récapitulation des messages divins précédents. De même, les tidianes considèrent leur confrérie comme l’aboutissement de toutes les voies antérieures. De plus, pour eux, Seydina Cheikh Ahmed Tidiani est le sceau des Saints, Khâtim al-awliyâ, comme Mohamed celui des Prophètes Khâtim al-anbiyâ. En fait, cette confrérie essaie d’opérer une « révolution » du soufisme dans les pratiques et les conceptions.
Elle veut marquer une rupture dans la pratique du mysticisme. Il ne s’agira plus du soufi enfermé ou retiré dans le désert loin des préoccupations « temporelles », mais du mystique essayant de traduire la force du zikr et de la prière en moyen d’affronter le quotidien. Comme en témoigne Cheikh Al Khalifa dans un célèbre vers, en parlant de Cheikh Ahmed Tidiani : « Il a éduqué, ses disciples, sans khalwat (retraite spirituelle), jusqu’à ce qu’ils empruntent le droit chemin, Dieu l’a vraiment comblé de ses dons ». Dans l’enseignement de la Tidianya, il y a un grand souci de conformité aux préceptes de l’islam. Le Cheikh avait largement insisté sur ce point, comme en attestent les ouvrages des Mukhaddams.
Selon le célèbre Amadou Hampâthé Bâ, membre de la confrérie, la Tidianya «correspond aux conditions de notre époque » et qu’elle « présente une analogie parfaite avec les trois piliers de l’enseignement des Oulémas à savoir Imân, Islâm et Ihsân (la Foi, la Soumission et la Bienfaisance). Au regard de l’importance des invocations (zikr), dans la pensée soufie, les tidianes en ont fait le fondement même de leur confrérie.
Les enseignements qu’il convient de tirer de l’itinéraire du fondateur de la Tidianya jusqu’à sa rencontre avec le Prophète (psl) sont essentiels pour qui emprunte la voie spirituelle.Le premier est que Cheikh Tidiane n’a jamais cherché à se faire valoir ou à faire du prosélytisme autour de sa personne. Pareil enseignement a été mis en exergue pour les disciples, par la grande figure sénégalaise de la Tidianya, El Hadji Omar Tall , dans son ouvrage spirituel «AL Rimah» (Livres des lances). Le Cheikh AL-Murtada y dit en effet: «Le disciple qui cherche à se faire valoir avant d’avoir terminé son initiation, ne fera rien de bon». Il poursuit plus loin: «Ce qu’il faut c’est être droit et sincère, rester humble malgré l’acquisition de certaines vertus, se considérer comme toujours imparfait et très loin d’égaler les saints, s’en remettre à Allah, demeurer attentif devant le but à atteindre...» Le deuxième enseignement réside dans la transmission à Cheikh Ahmed Tidiani des modalités de sa mission au service d’ Allah .Un autre enseignement peut être relevé sur les modalités de la vision du Prophète par les saints, les gnostiques et les vertueux. Le Cheikh El Hadji Omar Tall s’y est étendu dans le livre précité. Il souligne : «On peut voir le Prophète (Psl) sous deux formes : sous l’aspect qu’il avait en ce monde, tel que le virent ses compagnons, ou sous l’aspect de son «essence» la sainte, pour les gnostiques précisément. C’est une lumière qui emplit entièrement le monde. Le gnostiques, lui, voit cette lumière grâce à son intelligence. Cette «essence» peut aussi être «incarnée» par certains Cheikhs, auxquels le Prophète fait cet honneur et donne cette marque de distinction».
Il est difficile d’expliciter par des mots ce que recouvre la qualité de Sceau suprême de la sainteté que le Très Haut a réservé au fondateur de la Tidianya Certains auteurs et orientalistes comme Michel Chodkiewicz ont cru pouvoir l’attribuer au grand maître arabo-andahlou Muhyi Dîne Ibn Arabî, alors que ce dernier ne l’a pas revendiqué de façon claire et nette. D’autres auteurs confèrent ce statut à Jésus fils de Marie à son retour à la vie terrestre sous le nom AL MAHDI.
En présentant la hiérarchie des saints selon les ordres mystiques, comme la Tidianya ou les Akbariens, on peut donner une idée de la station de Cheikh Ahmed Tidiani.
Les saints sont d’abord un «signe» de Dieu sur terre. Ils occupent une position privilégiée aux yeux de Dieu qui a effacé de leur vue les visages de la multiplicité.
Les saints de Dieu portent en eux les secrets du Très-Haut et sont la source de sa lumière.  Pour revenir à la station élevée de Cheikh Ahmed Tidiani , soulignons que la hiérarchie des saints est toujours pyramidale. Au sommet, selon les guides de la Tidianya il y a, à chaque époque, le pôle suprême des saints (ou pôle du Temps. Ensuite viennent les quatre piliers (Maftâtil Kounoudji) qui sont des singuliers (afrad). Si le pôle (Khoutbou) quitte corporellement ce monde, il est remplacé par un des quatre piliers. Celui-ci est à son tour remplacé par un saint provenant d’un troisième rang formé par les saints gnostiques parfaits (arifs kaamil).
Nul, hormis le Pôle lui-même, ne peut savoir ou mesurer la station de la polarité (martthaba khoutbou). Le Pôle suprême n’a pas le droit de parler de lui. Il est soigneusement caché par Dieu, et il ne se fait connaître qu’a de rares élus. Son degré spirituel (makhama) réside dans sa grande proximité avec le Prophète au niveau de l’âme, du cœur et de l’esprit. Le Pôle possède le savoir qui existait avant la création du monde et après cette création. Il possède les secrets des Noms de Dieu et le savoir de l’essence et de l’existence. Il regarde aussi l’essence de l’existence par l’intermédiaire du makhama (degré, position) du Prophète.
Leur connaissance embrasse aussi le pourquoi des choses qui arrivent, ce qui précède et ce qui vient après, les positions des étoiles, le savoir conforme à la dévotion à Dieu, l’état des esprits (rouhs) et leur progression, le secret des créatures, le monde du mystère, la connaissance des lettres célestes (Alif, Lam, Kâf...) commençant certaines sourates du Coran.
Mais la possession de toutes ces connaissances n’est pas tout. Le saint absolument accompli doit également accéder aux lumières de ces connaissances. Pour cela, il doit abandonner tous les dons déjà acquis, faire comme s’il recommençait à zéro, comme s’il ne connaissait rien. Il ne demande, aussi, rien à Dieu, à part de l’assister pour avoir la paix, être maintenu sur la voie droite et arriver à lui.

 

 



Commentaire de momo (05/03/2010 22:43) :

www.tidjaniyya.org

http://www.tidjaniyya.org




Cheikh Omar tall

08/12/2008 19:39

Cheikh Omar  tall


Né en 1797 à Halwar près de Podor, il a commencé à approfondir sa connaissance de l’islam grâce à Abd el-Karim, un lettré musulman originaire du Fouta-Djalon, membre de la confrérie Tidjaniya. À partir de 1827 et pendant dix-huit ans, Omar Seydou tall entreprend plusieurs voyages. Il se rend à Hamdallaye sur le Niger où il rencontre Amadou Cheikhou, puis séjourne plusieurs mois à Sokoto à la cour de Mohammed Bello. Il traverse ensuite le Fezzan et se rend au Caire avant d’atteindre La Mecque où il reçoit les titres d’El Hadj et de Calife de la confrérie soufi Tidjane pour le Soudan (1828). Il séjourne ensuite à l’Université al-Azhar du Caire, puis chez le sultan du Bornou dont il épouse une fille, à la cour de Mohammed Bello dont il épouse également une fille, enfin à Hamdallaye chez Amadou Cheikhou, qui cette fois-ci l’accueille beaucoup moins favorablement. Puis il est emprisonné par le roi animiste bambara de Ségou. Lorsqu’il est relâché, il se rend dans le Fouta-Djalon où l’almami l’autorise à créer une zaouïa (1841). Pendant treize ans, il prêche la doctrine de la Tidjaniya d’abord au Fouta-Djalon, puis à Dinguiraye (actuelle Guinée) en 1848.A Dinguiraye, il prépare le djihad (guerre sainte). Il acquiert une réputation de saint et rassemble de nombreux disciples qui formeront les cadres de son armée. Son armée, équipée d’armes légères européennes reçues de trafiquants britanniques de Sierra Leone, s’attaque à plusieurs régions malinkés à partir de 1850. Il occupe sans difficulté les territoires du Mandingue et du Bambouk (1853), puis attaque les Bambaras Massassi dont il prend la capitale Nioro (1854). En 1856, il annexe le royaume bambara du Kaarta et réprime sévèrement les révoltes.
Luttant contre l’armée coloniale française, il fait construire un tata (une fortification) à Koniakary (77 Km à l'ouest de Kayes). En avril 1857, il déclare la guerre contre le royaume du Khasso et assiège le fort de Médine, qui sera libéré par les troupes de Louis Faidherbe le 18 juillet 1857.
Entre 1858 et 1861, El Hadj Oumar Tall s’attaque aux royaumes bambaras de Kaarta et de Ségou. Le 10 mars 1861, il conquiert Ségou qu’il confie un an plus tard à son fils Ahmadou pour partir à la conquête d’Hamdallaye, capitale de l’Empire peul du Macina qui tombera le 16 mars 1862 après trois batailles faisant plus de 70 000 morts. Obligé de se réfugier dans les grottes de Deguembéré, près de Bandiagara, il disparait dans une grotte le 12 février 1864. Son neveu Tidiani Tall sera son succes






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