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Créé le : 30/10/2008 23:07
Modifié : 29/08/2009 13:12

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Origine : Dakar parcelles assainies unité 11 n°35
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LA TIDJANIYA AU SENEGAL

08/12/2008 22:23

LA TIDJANIYA  AU SENEGAL


Un célèbre maître soufi avait annoncé que le 12e siècle de l'Hégire ressemblerait à maints égards à l'époque du Prophète r, et que c'est à cette époque particulière qu' apparaîtrait le Sceau de la sainteté. SON ENFANCE En effet en 1737/1738 (1150 de l'hégire) vint au monde Seïdina Cheikh Ahmed Ibn Mohammed Ibn Mokhtar Tidjani t dans une petite ville du désert algérien, 'Aïn Madhi. Il fut le fils du très pieux et savant Sidi Mohammed Ibn El Mokhtar tidjani t et de la pure et honorable 'Aicha t. Ils furent eux même d'une ascendance comptant de nombreux savants et saints accomplis. On peut citer à titre d'exemple son aïeul au 4e degré qui possédait dans sa demeure une pièce lui servant de lieu de retraite spirituelle. Il y était constamment enfermé et personne d'autre que lui n'avait le droit d'y pénétrer. Il avait atteint un certain degré spirituel qui l'obligeait à se voiler le visage, de la salle de contemplation jusqu'à l'arrivée à la mosquée et de la sortie de la mosquée jusqu'au retour dans ce lieu. En effet ceux qui auraient vu son visage ne pourraient plus cesser de le contempler ne serait ce l'instant d'un clin d'œil sous peine d'en mourir, ce qui l'obligea à agir ainsi durant 23 ans. Cheikh Ahmed Tidjani t était d'ascendance Chérifienne, c'est à dire que sa généalogie remontait jusqu'au Prophète r, par Seïdina Ali et Fatima t via leur fils Hassan t, mais il ne le certifia qu'après avoir posé la question au Prophète lui-même r lors d'une vision à l'état de veille : Il lui répondit par trois fois : "Réellement tu es mon fils ." Puis Il ajouta : "Ton ascendance par Hassan ibnou Ali est authentique ." Ainsi c'est dans cet environnement de foi, de science, et de sainteté que naquit et grandit Seïdina Cheikh t. Sa famille était très attachée au Coran et à la sunna, son père appelait et exhortait les gens au bien incitant les uns à l'application de la sunna, combattant toute innovation sans craindre, pour ALLAH, le tort de quiconque, il fut aimé et respecté. Il arrivait à son père de recevoir la visite d'être spirituel (rouhaniyêt) venant lui proposer de répondre à ses besoins, il s'en éloignait et leur disait : "Laissez-moi entre moi et ALLAH, je ne désire aucune attache autre que celle d'ALLAH. " Les gens venaient chez lui dans le seul but de se rappeler ALLAH . L'éducation du saint enfant fut confiée à l'illustre et prestigieux Mohamed-Ibn Hamou Tidjani ( m.1162 H) sous la conduite duquel il mémorisa le texte Coranique en entier, et ce à l'âge de sept ans. Il apprit ensuite le droit musulman (fiqh ) selon l'école de l'imam Malek et étudia les différents traités de jurisprudence auprès du Connaissant d'Allah , le savant Sidi Mabrouk ibn Bou'afiya Madaoui Tidjani t. Encore très jeune Seïdina Ahmed Tidjani t se fit remarquer pour son intelligence et sa piété, ainsi que ses vertus et sa modestie, il était assidu dans ses études et possédait une volonté surprenante, tout ce qu'il commençait, il le finissait et tout ce qu'il entamait, il le complétait. Un jour de son enfance, en sortant de ses cours, il vit une lumière immense devant lui qui montait jusqu'au ciel, puis le Prophète r apparut et l'encouragea en ces termes : "Continue, car tu es dans la vérité. " Suite à cela il partit se réfugier dans la maison de sa tante, qui se trouve à côté de ce lieu, elle le couvrit et le réconforta tout en lui préparant du pain. Il arrivait souvent à ce jeune enfant de voir en rêve le tracée de son destin, en effet il se voyait sur un trône gérant et commandant des multitudes de créatures, une autre fois il vit le Prophète r chevauchant une monture, à 'Ain madhi, et Seïdina t le suivait de très près, il voulut lui faire des demandes mais il a préféré attendre que le Prophète r descende de sa monture, pour être plus à l'aise. Lorsque le Prophète r descendit, il se dirigea vers un champ et pria, Seïdina t voulut le rejoindre dans sa prière mais il ne le rejoignit que dans la deuxième rak'at. Il comprit à travers ce rêve qu'il n'atteindrait son souhait que dans la deuxième parti de sa vie, ce qui était représenté par la deuxième rak'a. Un événement tragique allait lier le destin de Cheikh Ahmed Tidjani t avec celui du saint Prophète r, en effet, en l'an 1752/53 (1166 H ) alors qu'il n'avait que seize ans, survint la mort de son père et de sa mère, le même jour, à la suite d'une épidémie de peste, ce qui le laissa orphelin. Cela n'entacha pas son moral, et il poursuivit avec toujours plus de détermination la suite de ses études. SA QUÊTE En 1757 /58 (1171 H.), âgé de 21 ans, il quitte 'Ain Madhi, poussé par une soif incommensurable, pour Fès, alors célèbre cité de la science avec notamment sa fameuse Université-Mosquée Qarawiyyin. Cette ville était aussi le lieu de rencontre de grands maîtres et saints qu'Ahmed Tidjani t entreprit de visiter, afin de profiter de leurs enseignements spirituels et de leurs bénédictions (baraka). Chaque jour sa science augmentait, recueillie auprès des docteurs de l'Université, il obtint ainsi tous les diplômes lui conférant le droit d'enseigner toutes les sciences connues des musulmans de cette époque, mais sa soif ne fut pas étanchée pour autant. Ses efforts, sa crainte d'ALLAH, sa modestie, son amour pour le vrai et son aversion du faux imposaient le respect de tous. Un jour il rencontra un Cheikh faisant parti des gens dotés du dévoilement (KACHF) et qui l'incita à retourner dans sa ville natale, ce qu'il fit, sur la route il s'arrêta à diverses zaouia et rencontra de nombreux hommes de Dieu. Après 'Ain Madhi , il se rendit à Abiod sidi Cheikh où il demeura quelques temps au près de Sidi Cheikh Ben-Eddin (5 années) puis il partit vers Tlemcen en l'an 1767/68 (1181 H ) alors âgé de 31 ans et où il professa plusieurs années. Il y fut aimé et respecté, par ses savants pour sa grande science et sa sagesse, et à ceux qui l'interrogèrent sur l'identité du grand érudit par qui il aurait appris un si large savoir, il leur révélait : " Ce savoir je ne l'ai pas reçu d'une seule personne mais de tous ceux que je rencontrais. " Durant toutes ces années qui se sont écoulées Cheikh Ahmed Tidjani t s'est affilié à plusieurs voies (6 voies) et à rencontrer de grands Wali, parmi ces voies il y a celle du Pôle Maulana Taïeb ibn Mohamed t (m.1180) , la voie de Sidi Abdelqader Djilani t qu'il prit à Fès , la tariqa Nassriya qu'il prit auprès du Wali Sidi Mohamed ibn Abdallah Tazani t, puis il y eu la voie du Pôle sidi Ahmed El Habib ibn Mohamed t (m.1165) connu sous l'appellation El Ghamary Sejelmassi t. D'ailleurs ce grand Pôle , après sa mort , vint voir Seïdina Ahmed Tidjani t en songe et lui donna un Nom à évoqué , il prit aussi du Wali le Malamati Sidi Ahmed Tawachi t (m.1204) , celui-ci lui transmis un Nom et lui dit : " Il te faut la retraite (khalwa), la solitude (el wahda) et le dhikr et patiente jusqu'à ce qu'Allah t'ouvre, car tu vas avoir une station immense " ; Mais cela n'arrangeait pas Seïdina t alors Sidi Ahmed Tawachi t lui dit : " Attache-toi à ce dhikr et sois-y constant sans retraite ni solitude, Allah t'ouvrira dans cette situation ." Une fois assimilé les enseignements et secrets des grands maîtres qu'il rencontrait et atteint les degrés spirituels escomptés, cette soif et ce désir d'ALLAH qui l'habitait le poussait toujours plus loin.Certains grands saints lui annonçaient qu'il atteindrait des degrés auxquels il ne s'attend pas, ainsi il rencontra le grand Wali doté du dévoilement Sidi Mohamed ibn el Hassan el Wanjali t (m.1185) , qui lui affirma qu'il rejoindrait le degré du grand Cheikh et Pôle de son temps Sidi Abou el Hassan Chadili t et lui révéla d'autres secrets. Un jour aussi il rencontra à Fès leWali Sidi Abdallah ibn Sidi 'Arbi ibn Ahmed de Aouled Ma'an el Andaloussi t (m.1188) qui après s'être entretenu avec lui clama par trois fois à Seïdina Ahmed Tidjani t : " Allah saisis par ta main ! ". Une fois aussi Seïdina t vit en rêve le grand Wali et Pôle de son temps, le Ghawth Sidi Abou Madian t, dans une assemblée où il disait : "Celui qui me donne quelque chose je lui donnerai ce qu'il demande. " Seïdina t lui dit alors : " Je te donne quatre ``Mithqal`` et garanti moi le Qotbaniya el 'Odhma ", il répondit : "Oui je te le garanti et tu ne mourras qu'après l'avoir eu. " Ce qui confirma son rêve c'est qu'une autre fois Seïdina t rencontra un homme connu par le fait qu'il voyait à l'état de veille des êtres spirituels (Rouhani), et ceux-ci l'informaient sur ce qu'il voulait. Seïdina t lui demanda : "J'ai caché quelque chose dans mon cœur, dis moi ce que c'est ? " Lorsque l'homme interrogea les Rouhani ils lui dirent que Seïdina Ahmed Tidjani t interroge à propos de la Qotbaniya, l'homme constata une personne à côté des Rouhani qui leur dit : "Qui vous a permis de parler de ce sujet ? " Les Rouhani lui répondirent alors : "C'est lui qui interroge sur cela ", la personne leur dit alors : "Cette Qotbaniya c'est moi qui lui ai garanti à Tlemcen avant son départ, il ne mourra pas sans l'avoir atteint, alors n'intervenez pas là-dessus ni vous, ni les autres. " et cette personne n'était autre que Sidi Abou Madian le Ghawth t ; L'homme qui pouvait parler au Rouhani n'avait jamais vu Seïdina t auparavant et ne le connaissait pas. Après de multiples efforts il sentit le besoin d'accomplir son pèlerinage, ce fut en 1772/73 (1186) alors âgé de 36 ans. Durant son voyage il rencontra d'autres grandes personnalités , tel que Sidi Mohamed ibn 'Abderrahman el Azhari t dans la région de ZWAWA , près d'Alger , auprès de qui il prit la voie Khalwatiya , puis en arrivant en Tunisie où il rencontra le Wali Sidi Abdsamad Rahaoui t. Seïdina Cheikh Ahmed Tidjani t resta une année en Tunisie, entre la ville de Tunis et celle de Sousse ; Il y enseigna diverses sciences ainsi que les Hikam d'Ibn 'Ata allah. Devant l'étendue de sa science, l'émir du pays lui envoya un message lui demandant de s'installer à Tunis pour y enseigner la noble science et s'occuper des affaires religieuses, mettant à sa disposition une demeure, un salaire important et la célèbre université de Zaïtouna. Lorsque Seïdina t reçut la lettre de l'émir il se tut, puis le lendemain il se sauva et prit le bateau pour Le Caire, en Egypte, avec la ferme intention de rencontrer le célèbre Wali, le Maître majestueux et le Connaissant parfait Sidi Mahmoud el Kourdiou t originaire d'Irak. Lors de leur première rencontre celui-ci dit à Seïdina Ahmed Tidjani t : "Tu es aimé auprès d'Allah dans ce monde ainsi que dans l'au-delà. " Il t lui demanda : "D'où te vient cela ? " Sidi Mahmoud el Kourdiou t lui répondit : "D'Allah ! " Seïdina Ahmed Tidjani t lui dit alors : " Je t'ai vu alors que j'étais en Tunisie et je t'ai dit : Je suis entièrement en acier . Tu m'as répondu : Oui c'est ainsi et je vais transformer ton acier en or." lorsque Seïdina t raconta cela, Sidi Mahmoud t lui répondit : "Oui, c'est comme tu as vu. " Quelques jours plus tard Sidi Mahmoud el Kourdiou interrogea Seïdina Ahmed Tidjani t sur ses ambitions , à quoi Seïdina répondit : " J'ambitionne d'accédé au degré des grands Pôles." (el Qotbaniya el 'Oudhma) Le célèbre Maître lui affirma alors : " Ô ! mon ami, Le Très Haut te réserve beaucoup plus que cela. " Il finit par rejoindre la ville sainte de La Mecque et entra en contact avec ses hommes de Dieu, là aussi il fit une rencontre des plus capitales, celle du fameux Cheikh Sidi Ahmed Ibn Abdallah el Hindi t à qui il lui était interdit de rencontrer quiconque. Il envoya donc une lettre à Seïdina, par l'intermédiaire de son serviteur, dans laquelle il lui annonça : "Tu es l'héritier de ma science, de mes secrets, de mes dons et de mes lumières. " Lorsqu'il écrivit cela à Seïdina t, Sidi ibn Abdallah el Hindi déclara à son serviteur : "Il est celui que j'attendais et il est mon héritier. " ; Ce à quoi son serviteur s'exclama : "Cela fait 18 ans que je suis à ton service et aujourd'hui il est venu un homme débarquant du Maghreb et tu me dis qu'il est ton héritier " Sidi 'Abdallah el Hindi t lui déclara alors : "Je n'attendais que lui, et en cela je n'ai aucune part de décision, Allah choisi par sa Miséricorde qui Il veut, si j'aurais ep une part de décision j'aurai alors choisi mon fils depuis longtemps. " Il transmit ainsi à Seïdina t tout ce qu'il détenait en science, secret, et lumière et rendit l'âme après lui avoir confié l'initiation de son fils unique, il lui annonça aussi sa rencontre imminente avec le grand saint et Pôle Suprême (Qotb Jami') Sidi Mohamed ibn Abdelkarim Samman t (m.1775). En effet il le rencontra à Médine, celui-ci le fit rentrer en retraite 3 jours et lui révéla les secrets et pouvoirs des grands hommes de Dieu. près Médine L'illuminé et la visite de la tombe du saint Prophète r, Seïdina Ahmed Tidjani t rejoignit Le Caire et durant ce nouveau séjour Sidi Mahmoud el Kourdiyou t lui transmit la voie Khalwatiya, en lui délivrant le diplôme d'autorisation afin qu'il initie, éduque et forme ses disciples à cette voie .   FATH EL akBAR NAISSANCE DE lA VOIE Il rentra enfin au Maghreb, passa et s'arrêta dans certaines villes pour aller ensuite s'isoler dans le désert algérien (départ de Tlemcen en 1196), dans les villages de Chellala (1196 à 1199) et Boussemghoun (1199 à 1213) . C'est dans ce village justement que Seïdina Ahmed Tidjani t eu sa grande ouverture (FATH EL AKBAR) : en effet alors âgé de 46 ans (1196) lors de sa retraite spirituelle, en pleine journée vint à lui le Prophète Mohamed r à l état de veille qui lui annonça : "Je suis désormais ton initiateur, ton Maître, aucun être humain ne prétendra être ton initiateur ; Il te faut en conséquence abandonner toutes les voies auxquelles tu étais affilié précédemment, personne n'aura de reproche à te faire car c'est moi qui serait ton intermédiaire auprès d'Allah et aussi ton auxiliaire. " Il devint donc le dépositaire de la voie spirituelle du Prophète lui-même r, voie qui renferme en elle toutes les autres voies ; C'est la tariqa Ahmediya, Mohamediya, Ibrahimiya, Hanifiya qui renferme des grâces énormes jamais obtenues par toutes autres voies, tout comme la communauté de Mohamed r a des grâces qui n'ont jamais été obtenu par toutes les autres communautés avant l'Islam ;. Les vertues attachées à la voie du Prophète r et à son Khalife Sidi Ahmed Tidjani t sont innombrables. Ainsi donc le Prophète enseigna son Ouird à Seïdina t et lui dicta les conditions que comportaient sa voie, il lui dit entre autre conseil personnel à lui : "Maintiens cette Tariqa sans te retirer du monde, ni rompre avec le commerce des hommes jusqu'à ce que tu atteignes la station spirituelle qui t'es promise, tout en gardant ton état , sans grande gêne, ni effort cultuel excessif, passe-toi de tous les saints. " Il reçut d'année en année l'initiation directe du Prophète r ainsi que l'ordre et l'autorisation d'appeler les gens à cette voie, s'ensuivit alors une période de propagation qui dura 13 ans dans cette région, les gens affluant de multiples contrées pour tirer profit de sa Baraka et prendre de ce que lui avait confié le Prophète r. Cette ordre qui prenait une expansion considérable , en très peu de temps , attisa la jalousie et l'inquiétude des autorités turques de l'époque, et là encore le destin de Seïdina Ahmed Tidjani t allait ressembler une fois de plus à celui du Prophète r car tout comme le Prophète r a dû s'exiler de La Mecque à Médine, Seïdina t a dû le faire d'Abi Semghoune à Fès (départ d'Abi Semghoune le 17 Rabi'Awwal 1213 ; Arrivée à Fès le 6 Rabi'Thani 1213). De là-bas, depuis sa demeure, il s'occupe de l'initiation et de l'éducation de ses disciples leur enseignant et expliquant le Coran et la tradition du Prophète r à ses élèves toujours de plus en plus nombreux. Très vite la vaste étendue de son savoir particulier, la profondeur de ses enseignements, et la manifestation de ses prodiges authentiques vont conquérir toujours de plus en plus de cœur, parmi lesquels on trouve un nombre impressionnant de savant érudit, de Wali parfait et de maître spirituel, beaucoup étant de la noble descendance de notre Prophète Mohamed r. Qoutbaniya el 'OudhmaH ACCESSION AU RANG SUPRÊME DE SCEAU DE LA SAINTETE Ainsi depuis sa rencontre avec l'envoyé d'Allah r à Abi Semghoune, il ne cessa de suivre ses enseignements et ses éducations tout au long de ces années, et au fur et à mesure des évènements, jusqu'au jour tant annoncé, et tant prédit au cours de sa vie où il fut hissé au rang suprême de la Qoutbaniya el 'Oudhma au mois de Mouharam de l'année 1214 (à 'Arafat). Il atteint deux stations uniques dans la hiérarchie spirituelle des saints, celle de la Khatmiya (Le sceau des saints : il clôture pour toujours les degrés de sainteté) et celle de la Katmiya (Le Pôle caché : station spirituelle connue seulement d'Allah et de son Prophète r atteint le 18 du mois de Safar, il est l'intermédiaire spirituelle entre les Prophètes et l'ensemble des Wali). Il est ainsi tout en haut de l'échelle de la sainteté et n'a au-dessus de lui que les Prophètes u et les compagnons de notre généreux Prophète Mohamed r, il est le Pôle caché qui sera dévoilé au jour du Jugement Dernier par une voix qui clamera : " Voici celui qui de toute éternité vous inspirait les connaissances, les lumières, et la puissance que le Seigneur Très-Haut vous destinait ; Il les recevait des Prophètes et les distribuait aux saints pour vivifier leurs esprits et guider leurs actions. " Seïdina Ahmed Tidjani t a révélé : "Le maître de l'existence (r) m'a informé de vive voix que je suis le Pôle caché, cela à l'état de veille et non en rêve. " Il a expliqué aussi en ces termes le rôle du Pôle caché : " Tout saint ne boit et n'est abreuvé que de notre océan depuis la création jusqu'au jour où on soufflera sur la Trompe. " Il a dit aussi : " L'essence du Prophète r irrigue les essences des messagers et prophètes u; mon essence irrigue les Pôles, les Connaissants d'Allah et les Wali depuis la pré-existence et ce jusqu'à l'éternité. " Ces paroles ont été prononcées dans l'intention de permettre au disciple de comprendre l'importance et la valeur des grâces qu'Allah a fournit au détenteur de ce degré spirituel, jamais atteint par aucun saint, et ainsi d'être reconnaissant envers Allah. Allah a dit : " ...et quant aux bienfaits de ton Seigneur raconte-les. " et c'est à ce même titre que le Prophète r avait dit : " J'étais déjà prophète alors qu'Adam était entre l'eau et l'argile. " Il avait dit aussi r : " Je serai le premier à être ressusciter le jour de la résurrection, je serai l'orateur lorsque les ressuscités seront rassemblé, et l'annonciateur de la bonne nouvelle lorsqu'ils auront perdu espoir ; Je détiens la bannière de la louange de Dieu, sans prétention, je serai le premier à demander et à obtenir l'intercession, je serai le premier à frapper à la porte du Paradis et à y être autorisé à entrer, et j'y entrerai avec les croyants pauvres, je suis le plus méritant parmi tous les enfants d'Adam auprès de mon Seigneur, sans prétention. " Seïdina Ahmed Tidjani t avait dit : " Mes deux pieds que voici sont sur la nuque de chaque Wali. " Un grand compagnon et disciple lui fit remarquer que Sidi Abdelqader Djilani t avait dit la même chose, il lui répondit : " Il avait parfaitement raison, mais il ne parlait que des Wali de son époque, quant à moi je dis que mes deux pieds que voici n'ont jamais cessé d'être sur la nuque de chaque Wali." Sidi Mohamed el Ghali, un éminent de ses compagnons, avait dit au sujet rôle et du degré de Seïdina Ahmed Tidjani t : "C'est par son intermédiaire que tous les saints, sans en avoir conscience, reçoivent l'influx des Prophètes" Seïdina Ahmed Tidjani t quitta ce monde terrestre le jeudi 17 Chawal 1230 à l'âge de 80 ans. Après avoir accompli la prière du Soubh il s'allongea sur le côté, demanda un verre d'eau qu'il but, puis son esprit agrée quitta son corps béni. Il sera enterré dans sa Zaouia bénie de Fès (début de la construction à partir de 1215) et depuis la lumière qu'il hérita du Prophète r ne cesse de se propager. Portrait de Seïdina Ahmed Tidjani Les traits fins de son visage radieux, d'un blanc rosé, son allure princière, bien qu'il soit le plus humble, marquent en lui sa haute lignée. Imitant le prophète Mohammed r dans tous les actes et conditions, sa barbe, filée de poils gris resplendissant, faisait jaillir de lui une lumière mystérieuse. Riche par Dieu, ne demandant rien à personne, il fut honoré de grâce qui faisait qu'il ne comptait que sur Dieu. Il dévoila ce qui est permis et cacha ce qui pouvait perturber 1'esprit. Par Taha, son maître et compagnon, tel le soleil et la lune, nul ne pourrait plus séparer ces deux sceaux de la même famille pour l'amour qu'ils avaient pour Lui...






El Hadj Malick Sy

08/12/2008 22:46

El Hadj Malick Sy


Né en 1855 à Gaya, El Hadj Malick Sy apprit le Coran à partir de 6 ans. Fils unique de son père, Ousmane Sy, Maodo entra dans la Tarikha Tidiane à l'âge de 18 ans grâce à son oncle, Alpha Mayoro Wélé, frère de sa mère Sokhna Fawade Wélé. Ce dernier, en phase avec la prédication de Cheikhou Oumar Foutiyou Tall, lui transmit le "wird". Après un séjour en Mauritanie, il se rend en 1884 , à Saint-Louis. De Louga, où il resta quelque temps, il se rendit à l'intérieur du pays, en passant par Ndiarndé, où il séjourna sept ans, Diacksao et Pire avant de s'établir à Tivaouane en 1902 à la suite d'une demande, dit-on, du grand notable Djibril Guèye qui l'invita à y rester. ll construisit sa première "zawiya" (Mosquée) à Dakar. Celle de Tivaouane suivra. Comme tous les érudits de l'islam, il a écrit beaucoup d'ouvrages, dont les plus célèbres furent "Khilaazaab", "Nouniya", etc. Diplomate, il a su éviter les pièges tendus par les colons qui virent très tôt en lui un ennemi, à l'instar de tous les chefs religieux de l'époque. Édifiés sur sa bonne foi, les Blancs, non sans a?? C'est ainsi que, de 1893 à juillet 1895, il fut convoqué plusieurs fois à Saint-Louis. Mais, ne possédant aucune preuve contre lui, le pouvoir colonial blanc se résolut à l'évidence : El Hadji Malick ne préparait pas une armée pour engager une guerre sainte. Ainsi, face aux multiples récriminations des colons, il insista sur le fait que son objectif était de "conquérir les coeurs et la foi des hommes et des femmes pour en faire fervents musulmans" Ce qui, d'après Maodo, devait passer par le chapelet.rrière-pensée, lui don donnèrent leur parole. II lui était, dès lors, loisible de continuer ses "wazifa" et la construction de ses mosquées, la seule bataille qui, à ses yeux, mérite d'être engagée. Pouvait-il en être autrement pour un homme qui éleva au rang de sacerdoce son attachement indéfectible au prophète Mohamed (PSL). Ce pacte qu'il signa avec l'Envoyé de Dieu fut consigné dans un ouvrage à jamais sublime."II n'existe aucune action que je puisse faire pour toi si ce n'est t'aimer, te célébrer et te suivre", s'était il exclamé dans "Mimiyah". Suivant les traces du Sceau des prophètes, Mohamed (PSL), il a formé de nombreux Moukhadams dont Elimane Sakho (Rufisque), Moctar Coumba Diop (Dakar), Serigne Alioune Guèye (Tivaouane), Amadou Lamine Diène (Dakar), Thierno Alioune Kandji (Diourbel), Abdou Cissé (Pire). Ces derniers, chargés de vulgariser l'Islam,l'ont aidé, avec détachement, dans sa noble et exaltante mission: repêcher les âmes en er rance dans les méandres du paganisme triomphant et faire de ses talibés des modèles de croyants. Prompts à affiner chaque jour davantage leur pratique religieuse. S'étant mis exclusivement au service de Dieu, en vulgarisant l'islam et la tarikha, modèle achevé de l'idéal prôné par Abdou Abass Cheikh Ahmadou Tidiane, Maodo reçut, par la grâce de Dieu, les insi gnes de "Grand Maître de l'Ordre Tidiane", grade suprême dont la valeur se mesure aux exquises nourritures spirituelles qui font courir des milliers de musulmans. Par ailleurs fervents talibés, vers Tivaouane. Auparavant, il se rendit, en 1889, à la Mécque. Sa mission accomplie, il fut rappelé à Dieu le 27 juin 1922 à Tivaouane... À la veille de la célébration du Maouloudou Nabi, il est bon de revenir sur la vie de celui à qui le Sénégal, voire le monde entier, doit une telle opportunité de rendre grâce au Très Haut. Quand en 1902, Seydil hadj Malick Sy (RTA) organisait le premier Maouloud à Tivaouane, nul ne s’attendait aux dimensions qu’a prises cette manifestation ,quelque temps seulement après la première édition. Aujourd’hui, ce sont plus de 3 millions de personnes qui participent à la célébration de cette naissance pas comme les autres. Cependant, il urge de rappeler qu’avant Tivaouane, le guide avait eu à commémorer la venue au monde de celui dont il a été le plus grand serviteur. C’était par des récitations du Saint Coran et des prières sur la Meilleure des Créatures (SAWS), durant la nuit du 11 au 12 du mois lunaire de Rabi Al Awal. Ce fut le cas à Ngambou Thieulé, à Saint-Louis, à et Ndiarndé. Il a initié la forme actuelle du Gamou à Tivaouane en 1902, après une concertation avec les siens dont Tafsir Abdou Birane Cissé de Pire, au domicile de Djibril Guèye, un de ceux qui l’ont accueilli dans la capitale du Cayor. Des origines prophétiques En ce qui concerne la vie de cet homme exceptionnel, un constat s’impose : du 25 février 1855, date de sa naissance à Deuw Fall (Gaé) dans le département de Dagana, au 27 juin 1922, date de son rappel à Dieu à Tivaouane, El Hadj Malick Sy aura fait un long chemin. Il a surmonté maints obstacles, et abattu un travail de titan dont la résultante est aujourd’hui une parfaite propagation de l’Islam, de la Tijaniyya à travers non seulement le Sénégal, mais aussi l’Afrique, l’Europe, les Amériques, etc. Relativement à ses lignées paternelles et maternelles, qui convergent toutes autour du Sceau des Prophètes Seydina Mohamed (SAWS), on retient que Maodo Malick Sy (RTA) est de parents d’origine arabe. Il est un enfant posthume, fils de Ousmane, lui-même de Mouhaz fils de Mohamed, descendant de Youssouf, Dramame, Ciré, Boubou, Yahya tous descendants du Chérif Chams Eddine. De sa mère Fawade Wellé, le Saint de Tivaouane appartient à la famille des « Ansaar », l’ethnie qui a accueilli le Prophète (SAWS) à Médine, au terme d’Al Hidjra (Hégire), exil, sur instruction d’Allah le Tout Puissant. Son acharnement pour les études et l’enseignement n’étonnerait que le profane, quand on sait que son ascendant, Ousmane Sy, a atterri au Walo, après des études en Mauritanie auprès du Professeur Mohamadou Baba Al Daymani, à la recherche d’un livre que seul possédait le marabout Malick Sow de Gaé. Ce dernier sera plus tard l’homonyme de Seydil Hadj Malick Sy (RTA) et un de ses maîtres d’école coranique. Une si longue pérégrination Il a été initié aux premières lettres du Coran par son oncle maternel, Alpha Mayoro Wellé, avant de faire un pèlerinage au Djoloff de son père ,sur instruction de son oncle Ahmed Sy. Il retourne au Walo en 1864 ,pour achever ses études auprès de son homonyme et de son oncle Alpha Mayoro, qui le confiera ensuite à d’autres maîtres. Et chacun le forma dans sa spécialité (Droit - grammaire - Tajwiid, etc). Ce fut, après, une longue pérégrination auprès des maîtres les plus réputés à l’époque, en Mauritanie, dans le Fouta, au Ndiambour et au Cayor. Ainsi, se rendit-il à Ndothj Sèye, Pathiasse, Nguithie, Ghjiléki, Diabbé Lidoubé, Oréfondé, Lougué Sebbé, Lougué Foulbé, Thiarène, St-Louis, Taïba Sèye, Dramane, etc. De retour à Gaé, en 1873, il reçut le Wird, la Hidiaza (qui faisait de lui un Moukhaddam de la Tidianiya) de son oncle Alpha Mayoro Wellé. Ce dernier en avait reçu l’ordre d’El Hadji Oumar Al Foutiyou Tall (que Dieu soit satisfait de lui). Ce ne fut pas son seul Hidiaza. Car beaucoup d’autres grands maîtres, dont Maouloud Fall (en 1876) et Mohamed Aly, lui en donneront par la suite. Vivre de la sueur de son front Ne voulant jamais vivre aux dépens des autres et évitant toujours d’être un parasite social, El Hadj Malick Sy s’installe à Ngambou Thieulé (situé entre Gaé et Dagana) pour travailler la terre et enseigner. Le fruit de son labeur lui permit d’effectuer, en 1889, le pèlerinage à La Mecque, 5e pilier de l’Islam. Au Sanctuaire Béni et Sacré, comme dans la mosquée-mausolée de Seydina Mohamed (SAWS) à Madinah Al Mounawarah, il demanda au Tout Puissant d’exaucer les vœux qui suivent : l’épargner, lui, tous les chefs religieux musulmans, leur famille et leurs fidèles, des tentatives de domination de tout ordre des colons pour mieux pratiquer les recommandations divines ; l’obtention de terres où il pouvait travailler et prendre en charge sa famille, ses fidèles et lui-même, pour ne pas être un fardeau pour les autres. Ses autres vœux sont de pouvoir, grâce à ses actions et à ses fonds propres, réussir une prolifération des mosquées à travers le pays. Il a prié également pour qu’il n’y ait aucune différence visible (habillement, comportement, etc) entre ses enfants et les autres fidèles et amis. Enfin, pour qu’il lui soit réservé dans l’autre monde tout ce que Dieu lui destinerait comme Lumière et autre puissance mystique et religieuse. Chacun sait que la plupart des prières de Maodo ont été exaucées, si l’on en juge par les vastes champs qu’il exploitait à Ndiarndé, Diaksao, Diamaguène, etc, les mosquées qu’il a fait construire partout, ou que ses fils ont fait construire, dont celle de Paris. C’est l’un de ses disciples, El Hadj Abdoul Hamid Kane de Kaolack, qu’il a envoyé en définir l’orientation vers l’Est, en 1922. De retour de La Mecque en 1890, Maodo Malick s’installe à Ngambou Thieulé. Il construisit ensuite la Zawia de St-Louis en 1892, retourne séjourner au Djoloff puis rentre à St-Louis. Ses nombreux déplacements, l’affluence des fidèles, qu’il réunissait pour leur dispenser un enseignement, les prières et Wazifa dans la Zawiya et dans sa concession ont attiré l’attention des colons, qui ont assimilé ces invocations au Tout Puissant à des mots de passe et des consignes de guerre. Ils soupçonnaient, en outre, le guide religieux de détenir des armes. C’est ainsi qu’il a été convoqué, plusieurs fois ,devant le bureau politique du Gouverneur du Sénégal, de 1893 à 1905. À chaque fois, Maodo ne variait pas dans ses réponses : « Dieu nous a ordonné, à vous et à moi, de l’adorer, de prier. Vous avez refusé et moi j’exécute. Voilà ce que mes fidèles et moi faisons tous les jours. Ce que vous appelez cris de guerre ou mots de passe ne sont qu’évocations du Tout Puissant et prières sur la Meilleure Créature, le Prophète Mohamed (SAWS). Concernant les armes, j’en ai une et une seule : mon chapelet avec lequel je me battrai jusqu’à ce que l’Islam et la Tidianya atteignent les coins les plus reculés du monde, à votre grand dam ». Finalement, et suite aux témoignages des plus grands érudits de l’époque et aux différents rapports des services secrets, l’administration française était convaincue que : « Seydyl Hadj Malick était le marabout le plus instruit, le plus cultivé, le plus pédagogue de son époque ». Outre ces mots consignés dans les archives nationales et de France, l’un des témoignages les plus éloquents fut celui du grand Chérif Cheikh Sidya, descendant du Prophète Mohamed (PSL) et grand maître de la confrérie Khadriya. Après le défi de l’implantation de la Zawiya de St-Louis (près du gouverneur du Sénégal), Elhadj malick s’installe à Ndiarndé, puis à Tivaouane. En 1902, il organise la première commémoration de l’anniversaire de la naissance du Prophète de la miséricorde, le sceau Seydina Mohamed (SAWS), sous sa forme actuelle. Enseignement décentralisé Mais le domaine où Malick Fawade (pour les Walo Walo) ou Malick Ndiogou (pour les Djoloff Djoloff) a réalisé des merveilles, c’est celui de l’éducation et de la formation. Son confident et intendant le défunt Imam Raatib de Bambey, El Hadj Alioune Tall, a révélé que, de l’apparition du soleil à son coucher, Seydyl Hadj Malick dispensait un enseignement à plus d’une centaine d’élèves et dans différentes matières, tandis qu’il consacrait la nuit à écrire. Il n’a jamais prié seul (prières canoniques) et a toujours pratiqué la Wazifa en commun avec les fidèles, jusqu’à son rappel au Très Haut ». Là, il est à signaler que plus d’une cinquantaine des 180 élèves, qui fréquentaient l’école de Maodo, le faisait concomitamment avec des études à l’école occidentale. Ce qui prouve son ouverture d’esprit et l’importance qu’il accordait à la formation des âmes -tout en les purifiant- des enfants qui lui étaient confiés. De cette école, une véritable université populaire, sont sortis d’abord 41 Moukhadams qu’il a installés, partout au Sénégal et dans certains pays africains, (Ndary Mbaye, au Gabon, El Hadj Amadou Bouyo Guèye, en Côte d’Ivoire, Madiakhou Diongue, au Congo-Belge, actuel RDC, entre autres), pour propager et perpétuer son œuvre éducationnelle. Parmi les autres élèves figurent, hormis ses fils Ahmed, Babacar, Mansour, Abdoul Aziz et Habib, ceux de Chérif Younousse de Banguère (Casamance), Serigne Youssoufa Diop, Médoune Mbaye Sarr, Mor Binta dit Mbeur Sy, Mor Khoudia Sy, Baye Mbacké et Baye Dame Sy, Amadou Anta Samb, Serigne Hady Touré, Maouloud Fall (un Mauritanien), El Hadj Rawane Ngom, El Hadj Abdoul Hamid Kane, Serigne Ngounta Diop, El Hadj Alioune Tall, le Cadi Alioune Dia, Elimane Sakho. Tous ces érudits ont fondé dans les localités où Maodo les avait envoyés, des foyers religieux qui, à ce jour, illuminent tous les coins et recoins environnants. Ils avaient la charge de décentraliser l’éducation et l’enseignement des sciences islamiques. Au plan social, Maodo avait lié une fraternité agissante avec la plupart de ses contemporains, avec lesquels une convivialité et une estime réciproque étaient vivifiées et convenablement entretenues. Il disait aux membres de sa famille et à son entourage immédiat que : « Toute personne qui ne dirait outre que du bien ,dans mes relations avec mon parent et frère Ahmadou Bamba ,s’exclurait tacitement des miens ». Cette attitude irréprochable lui a valu beaucoup d’éloges, sous forme de poèmes de la part de grands hommes de Dieu comme Cheikh Saadbou Aby, Thierno Ameth Ndiaye Babahé, Thierno Sileymane Ball, Thierno Makhtar Kébé, El Hadj Cheikh Thiam de Fatick, Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké Khadimou Rassoul, etc. Ce dernier est son cousin. Une relation privilégiée avec toutes les familles religieuses Car Mame Marame Mbacké leur grand-père commun avait 3 fils : Amadou Farimata, Thierno Farimata et Ibra Farimata. Amadou Farimata est le père de Maty Mbacké, elle-même mère de Ousmane Sy le père d’El Hadj Malick Sy. Thierno Farimata a eu comme fils Mame Balla Aïssa Boury Mbacké, père de Mor Anta Sally Mbacké, ascendant direct de Cheikh Ahmadou Bamba. Ibra Farimata est le père de Khary Mbacké dont le fils Ngagne Niang est père de Safiatou Niang la sainte mère d’El Hadj Abdoul Aziz Sy A’Dabbakh (Rta). Ces deux grands hommes, qui ont fait la fierté des musulmans de l’Afrique et du monde, se sont rencontrés à Ngambou Thiallé peu avant l’exil de Khadimou Rassoul. Au terme de son séjour, Serigne Touba a écrit quelques vers destinés à son cousin, ami et contemporain. Dans le cercle des disciples de Maodo, on ne peut oublier El Hadj Saïdou Nourou Tall (RTA), petit-fils du Commandeur des Croyants, Cheikh Al Hadj Oumar Al Foutiyou. Il était le régulateur de la famille de Seydyl Hadj Malick dont il avait épousé une des saintes filles. D’ailleurs c’est à Mame Thierno (comme on l’appelait affectueusement) que l’homme de Tivaouane confia la famille avant d’être rappelé à Dieu. Un legs à la dimension incommensurable Dans le domaine littéraire, Maodo Malick a légué à la postérité une richesse immense. On y note entre autres « Kilazu Zahab Fi Sirati Khayrul Arab », un recueil de 1001 vers, retraçant la vie du Prophète (SAWS), depuis que Dieu a eu l’intention de le créer à partir de Sa propre Lumière, jusqu’au dernier homme qui a quitté la tombe après l’enterrement. Il y a aussi « Kifayatou Rakhiline », un livre de Droit civil, social et pénal, « Wassilatoul Mouna ou Tayssir », « Fatihatou Toulaab », « If AAmi Mounkiri Jaami », etc. Le saint a aussi écrit sur la médecine, l’astrologie, etc. Le tout fait l’objet d’un recueil édité en Tunisie en 1912 pour la première fois. En 1911, le dernier rapport que les colons ont réalisé stipulait : « El Hadj Malick Sy est toujours conforme aux enseignements du Saint Coran, de la Suna et de la Tidianya. Il prêche un Islam dépourvu de fanatisme et de légende. Il pratique et prêche l’orthodoxie de l’Islam, sans ostentation ou intolérance ». Il aura fait un parcours sans faute. Résistance pacifique et formation El Hadji Malick Sy s'est installé entre 1900 et 1902 à Tivaouane, à l’heure où le colon cherchait à imposer sa volonté. Pourtant, ce chevalier de l'Islam a réussi la prouesse de propager ses idées, par le truchement d’une stratégie de coexistence pacifique. Armé de patience, de fermeté, de persévérance et d'abnégation, Maodo Malick Sy a fini par imposer au niveau national sa vision de l’Islam, en éviter les contacts dissolvants qui n'ont, la plupart du temps, abouti qu'à une destructuration de la société. Ce qui est d'ailleurs arrivé à presque tous les résistants qui ont adopté la méthode de la confrontation. Mais, la stratégie de la résistance pacifique ne l'empêchait pas de s'en prendre violemment aux colons hérétiques. Le Saint homme de Tivaouane opta constamment pour l'éveil des consciences. De ce point de vue, le champ de Diacksao était un cadre très propice, pour délivrer un enseignement à la fois religieux, moral et même politique. El Hadj Malick Sy était un homme de son temps, d'une extraordinaire acuité intellectuelle et fabuleusement lettré. À cet égard et pour s'informer sur les activités du colon, il était abonné au journal officiel qu'il se faisait lire à chaque parution. Moraliste émérite et éveilleur de conscience, Maodo aura été non seulement un témoin de son temps, mais aussi un visionnaire. Son combat a été de former des soldats de la foi et de les disperser pour qu'ils diffusent le savoir, élargissent les bases de la religion et de la tarikha. L'exemple type est celui de ses Zawiyas, implantées en plein cœur du dispositif colonial, c'est-à-dire principalement à Dakar et à Saint-Louis. Parce qu’il avait choisi d'installer ses lieux de cultes, en plein centre des deux capitales qu'a connues le Sénégal, sa stratégie de quadrillage du territoire et de grand rassemblement du Gamou n'a pas manqué de susciter des inquiétudes chez le colon. Mener, en période coloniale, un combat de cette dimension et le gagner ne pouvait être que le fait d'un homme exceptionnel, à tous points de vue, et dont l'exemple de détachement et d'effacement ajoute à la grandeur.






KHALIPHA ABABACAR SY

08/12/2008 22:53

KHALIPHA  ABABACAR SY


L'homme au bonnet carré est né à Saint-Louis en 1885. Mbaye Sy comme l'appelaient affectueusement ses intimes et ses talibés, était le deuxième fils de Seydi El Hadj Malick Sy et de Sokhna Rokhaya Ndiaye. Ayant succédé à son père en 1922, il a toujours défendu, avec énergie et dévouement, trois choses : l'Islam, la Tarikha et les Dahiras. Guidé par sa droiture, il a su, par sa sincérité et sa foi, se forger un destin de meneur d'hommes. ABABACAR SY : LE GARDIEN DE L'ORTHODOXIE Respectueux des lois de Dieu comme de celles des hommes, imbu de culture islamique, "Cheikhal Khalifa" s'inscrivit dans la continuation de l'oeuvre de Cheikh Ahmed Tidiane Chérif, fondateur de la tarikha tidiania, et de son père Maodo Malick. Modèle formé à bonne école, celle de son père. Armé des plus belles vertus, guide religieux exemplaire, Serigne Babacar Sy a su, avec diplomatie et tact, façonner des croyants à l'image du prophète Mohamed. II leur a appris à faire la distinction entre les belles choses d'ici-bas et la félicité dans l'au- delà. C'est sous son khalifat que les dahiras (cercles de fidèles) dont le premier s'appelait "Dahiratoul kirâm tidianiya", furent créés entre 1920 et 1923. Seydi Ababacar Sy, deuxième fils d'E! Hadj Malick Sy, recueille la succession de son père le jour même du décès de celui-ci : le 27 juin 1922. Bien qu'âgé seulement de 37 ans, son accès au Khalifat. Son autorité est reconnue par tous les Mokhaddam qui voient surtout, en sa personne l'héritier de la Baraka du vénéré El Hadj Malick. Élevé dans un milieu essentiellement religieux, ses études basées sur une foi naturelle et spontanée, en feront un fin lettré, d'esprit ouvert et tolérant, mais aussi un croyant fervent, convaincu du caractère spirituel de sa mission de chef de confrérie islamique. Cependant, malgré ses éminentes qualités morales, la pureté de ses intentions et le prestige qui s'attache à son nom, Ababacar Sy va se trouver aux prises, pendant les trente cinq années de son Khalifat avec les problèmes nouveaux posés par l'évolution accé lérée de la société africaine d'après guerre : conflit religieux avec l'expansion Mouride et l'hérésie Hamalliste; conflit politique avec l'exploitation de la solidarité religieuse par les partis politiques locaux; conflit de générations, enfin, qui s'annonce aujourd'hui par un relâchement des disciplines familiales et sociales traditionnelles au contact de la civilisation, occidentale, d'une part, et des doctrines panislamiques d'autre part. A sa mort, le Khalife Ababacar Sy laissera une confrérie puissante par le nombre de ses adeptes (1.029.577) mais affaiblie sur le plan spirituel ayant perdu de son caractère transcendant et théiste qu'El Hadj Maiick Sy s'était attaché à lui imprimer. Le 25 mars 1957, Ababacar Sy meurt à son domicile de Tivaouane des suites d'une affection chronique à l'âge de 72 ans...



Commentaire de momo (05/03/2010 23:18) :

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